Pour une FAIBLE empreinte carbone

Avec un usage omniprésent du numérique,
il est urgent de développer l’éco-conception web.

La menace sur le réchauffement climatique pèse de plus en plus, avec des conséquences redoutables pour nous et les générations à venir (montée des eaux, cataclysmes …).
Il appartient à chacun d’entre nous, de contribuer à diminuer notre impact au quotidien et dans dans tous les domaines.
Je ne vous apprends rien si je vous dis que vous émettez plus ou moins de dioxyde de carbone (CO2), selon que vous voyagez en avion, en voiture, à vélo, à pied.
En revanche, je vous apprends peut-être que vous émettez du carbone par votre alimentation en consommant de la viande, du lait …
Mieux qu’un long discours, les éléments de réponses se trouvent ici : www.coolfood.net/fr
Plus étonnant encore, car cela n’est pas visible, nous émettons aussi du CO2, des gaz à effet de serre (GES), par nos activités liées au numérique, de plus en plus gourmandes en énergie.
Notre empreinte numérique s’alourdit lorsque nous stockons des données sur le cloud, que nous conservons des mails parfois obsolètes sur des serveurs.
Lorsque nous consultons les pages d’un site internet ou bien, lorsque nous visionnons des vidéos en streaming.
Pourtant, des alternatives existent en faveur de cette transition écologique. Des projets naissent sous la houlette de l’ADEME et des engagements internationaux face aux risques liés au changement climatique.
Il est possible aujourd’hui de réduire l’impact du numérique en prenant en compte tous les paramètres en jeu et atteindre ainsi, une certaine sobriété numérique.

Le saviez-vous ?

Voici quelques chiffres édifiants:
Un Français émet en moyenne 11,2 tonnes d’équivalent CO2 par an selon l’INSEE (chiffre de 2018).
Internet représente autant d’émissions de CO2 que l’aéronautique qu’on accuse souvent d’être l’une des pires industries polluantes.
2% des émissions carbone du monde entier proviennent de l’électricité utilisée par Internet.
Si Internet était un pays, il serait le sixième au classement des pires pollueurs au monde, à égalité avec l’Allemagne.

Pour creuser un peu plus la question : l’ADEME : la face cachée du numérique

et Voici la RECETTE d’un site BAS CARBONE

1 Bien choisir l’hébergement :

Il constitue à lui seul, une partie de la solution. J’ai choisi INFOMANIAK car c’est un hébergeur et datacenter “climatiquement neutre”, certifié par l’organisation de protection du climat MyClimate. En effet, l’hébergeur est entièrement alimenté par des énergies renouvelables :
60% d’énergie d’origine hydraulique et 40% d’énergie d’origines renouvelables.
Avec un PUE, de 1,1 watt, INFOMANIAK fait partie des meilleurs (PUE pour Power Usage Effectiveness / pour 1 watt consommé, il faut en produire 1,1 ce qui indique qu’il y a peu de perte d’énergie là où la plupart des datacenters sont à 2,5 watts…).
Il possède également une liste de 20 engagements pris pour limiter son empreinte environnementale.

2 Supprimer le superflu :

Le site internet lui même par la légèreté et la simplicité du codage, va rendre votre site rapide. Les données inutiles seront supprimées. Les ressources du serveur seront donc exploitées de façon optimale.
Nous ferons les choix les plus judicieux parmi les fonctions, les polices de caractères, les vidéos, les images. Cela n’enlèvera en rien, la fiabilité du site.
D’autres critères plus techniques, comme la gestion des caches, l’usage de JavaScript raisonnée aboutiront au résultat souhaité.

3 Soigner le référencement sur mesure :

Le soin apporté au contenu de votre site et l’association des bons mots clés est primordial. C’est ce qu’on appelle le référencement. Quand on saisit un mot ou une expression dans un moteur de recherche, un site est visible dans les premiers résultats en fonction d’un algorithme et des mots clés. Cela nécessite d’y consacrer du temps.
Mais c’est bien cela qui va générer un bon flux de visites sur un site avec une transformation en clients … D’autres techniques de référencement existent mais soigner le contenu est la base pour obtenir, un référencement sur mesure et atteindre les cibles.

4 S’inspirer de 115 bonnes pratiques :

Pour concevoir des sites écoresponsables, je me suis appuyé sur mes recherches grâce à internet et à tous les contributeurs qui ne sont pas avares pour partager le fruit de leurs recherches.
J’ai également appliqué le mieux possible, les recommandations du livre Ecoconception web : les 115 bonnes pratiques.

Référencement sur mesure

Les auteurs en quelques mots :

  • Frédéric Bordage, GreenIT.fr
    Expert dans l’éco-conception logicielle pour réduire le coût et l’empreinte écologique des systèmes d’information.
  • Jérémy Chatard, Breek.fr
    Expert CMS, il contribue à l’optimisation des performances client / serveur et apporte son expertise technique à cet ouvrage.
  • Stéphane Bordage, Breek.fr
    L’ergonomie, l’accessibilité et la performance perçue par l’utilisateur sont pour lui des critères fondamentaux de la conception et du pilotage d’un projet web.

5 Prouver que le site est éco-responsable :

Effectivement, fournir les preuves de ce que l’on dit, c’est mieux…
L’indicateur Website Carbon, informe les visiteurs de l’impact environnemental de votre site, comme ci-dessous.

Il affiche l’émission équivalent en gramme de CO2 pour chaque page ainsi que le positionnement parmi les pages testées, en matière de propreté.


Selon ces critères, La souris verte affiche son empreinte en bas du site.

Création de sites web BAS CARBONE

Des SITES et des indicateurs, Pour mesurer la qualité de l’éco-conception

Le site EcoIndex :

EcoIndex est un outil pour tester et évaluer les sites selon plusieurs critères poussés :

  • la performance environnementale absolue, à l’aide d’un score sur 100,
  • la performance environnementale relative (classement), à l’aide d’une note de A à G,
  • l’empreinte technique (poids, complexité, etc.),
  • l’empreinte environnementale (gaz à effet de serre et eau).

Voici ce que cela donne pour le site www.lasourisverte.bzh (test effectué le 13 décembre 2020).
Le décryptage n’est peut-être pas aisé mais il positionne la page sur une échelle.
Ici, c’est plutôt vert :

  • Performance environnementale absolue : A.
  • Performance environnementale relative : 82,5/100.
  • Empreinte technique (poids, complexité, etc.) : 1,35 gr d’équivalent CO2.
EcoIndex
Résultat de performance pour le site lasourisverte.bzh : 82.5 A

Et avec GTmetrix, c’est un A (selon le test du 30 janvier 2021).

GTmetrix

Website Carbone.

Vous avez certainement remarqué l’indicateur issu du site Website Carbon qui s’affiche sur mes pages.

Voici plus de précisions.

Pour les non anglophones, elle est plus “propre” que 92 % des pages testées avec 0,09 gr équivalent de CO2 émis par cette page.
Elle est hébergée par un serveur qui utilise des énergies renouvelables.
La souris verte est belle et bien verte.

website Carbon

Et parce que 0,09 gr n’est pas très représentatif, Website carbon indique des équivalences, lorsque l’on teste le site, en fonction du résultat…
C’est plus lisible qu’une valeur.

website Carbon

Maintenant que vous connaissez les liens, faites des tests. Vous pouvez être surpris.
Sans les citer, j’ai testé des sites en faveur de l’environnement et c’est parfois surprenant, dans le bon et le mauvais sens !

Pour finir mon propos, voici une légende amérindienne.

J’aime cette légende amérindienne qui raconte l’histoire d’un petit colibri.
Celui-ci se retrouve confronté à un immense incendie de forêt. Tous les animaux restent impuissants face au désastre. Tous, sauf un colibri qui s’active pour prélever quelques gouttes d’eau avec son bec et les jeter sur le feu.
Un tatou qui observe la scène, étonné lui dit : “Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! “
Et le colibri lui répond : “Je le sais, mais je fais ma part.”

éco-conception web

\\ … Je fais ma part … //

C’est pourquoi, j’ai choisi, comme le colibri, de faire ma part en créant La souris verte et faire de l’éco-conception web, ma priorité.

Et pour en savoir plus, il existe une association Les colibris, créée par Pierre RABHI pour inventer un mode de vie plus écologique et solidaire.


Retrouvez des liens inspirants ?